L O A D I N G

L'homélie du père Patrice est à réécouter sur la page de la semaine

Faire un don pour la sonorisation de l'église

Photos des 100 ans de la présence des Auxiliatrices à Marseille

Photos de la confirmation de Carla, Mina et Ferdinand

 

Mois de mai, mois de Marie

L’équipe du Rosaire propose le chapelet tous les jours de la semaine samedi compris.de 17 h 30 à 18h à l’église.

 

De Pâques à Pentecôte

Du dimanche de Pâques, de jour en jour et de dimanche en dimanche, jusqu’au dimanche de Pentecôte, les textes de la liturgie nous accompagnent pour pour nous aider à découvrir le mystère de la gloire de Dieu ressuscité.

Jésus ,tout au long de sa vie terrestre ,délivre un message à ses disciples et les prépare à leur mission qui devient celle de tout chrétien.

Deuxième dimanche de Pâques « La paix soit avec vous ! » 3 fois
De même que le Père m’ a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »…« Recevez l’Esprit Saint.   À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ;à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »   

Troisième dimanche de Pâques

 « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »    “À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain”

Quatrième dimanche de Pâques   

Jésus dit ” Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par Moi, il sera sauvé “

Cinquième dimanche de Pâques

“Moi je suis le chemin la vérité et la vie personne ne va vers le Père sans passer par Moi”

Sixième dimanche de Pâques

“Je prierai le Père ,et il vous donnera un autre Défenseur qui sera toujours avec vous :L’Esprit de Vérité “

Ascension 

“Allez ! De toutes les nations faites des disciples :baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde”

Septième dimanche de Pâques

“Moi je T’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’oeuvre que Tu m’avais donné à faire”

Juste avant de retourner vers son Père, Jésus ouvre pour ses disciples le temps de l’Esprit et du témoignage.

L’Esprit tourne les disciples vers leur for intérieur pour les imprégner de DIEU.


Comme les fleurs au printemps se laissent caresser par les rayons du soleil pour fructifier, laissons nous caresser par le SOUFLE DE L’ESPRIT DE DIEU POUR PORTER BEAUCOUP DE FRUITS.

C’est en aimant de l’Amour qui nous est donné par Dieu que nous pourrons un peu découvrir la véritable identité de Dieu et vivre dans la fidélité notre engagement à la suite du Christ

 

Pentecôte 

Quand arriva le jour de la Pentecôte, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent …Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’ Esprit Saint …..chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. ”   Actes des apôtres  chapitre 2

 

Un seul et même Esprit est répandu en abondance sur Marie et les disciples, la force de ce souffle de l’Esprit les pousse tous à sortir Pierre prendra avec assurance la parole et rappelant le prophète Joël , annoncera les merveilles de Dieu.

“C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit”   Co 12-13

C’est dans ce même Esprit que nous avons été baptisés et confirmés ! Laissons nous joyeusement pousser par le souffle de l’Esprit pour avoir “un peu” la fougue et l’audace des premiers apôtres qui partant d’un tout petit nombre a donné une grande famille de chrétiens

 

Ecoutant Saint Jean, rappelons nous toujours la honte de nos divisions entre chrétiens

Que tous soient un, comme toi, Père, Tu es en moi, et Moi en toi.  Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.” Jn 17,20-21

 

C’est grâce à l’Esprit d’Amour et de vérité que Dieu le Père et Dieu le Fils trouvent leur unité

A nous de chercher chacun inlassablement cette unité d’amour guidé par l’Esprit dans notre foi personnelle  mais aussi dans liens que nous avons de multiples façon avec le monde    

                                                                                                      Marie-France

Adieu Juliette Marzocchi

Voici un interview qu’elle donnait en 2009:

C’est en octobre 1966 après échanges avec le Père Duluc, curé de StPierre St Paul et le Père Jourdan, alors aumônier de Michelet et vicaire à la paroisse, et après une longue réflexion personnelle, que j’entrais dans ce bureau du rez-de-chaussée du 88 bd Longchamp, sans imaginer que j’y resterais un peu au delà de mes 80 ans !
La vie paroissiale continue ; j’y participe encore un peu ; je vais aussi quelques heures à l’Institut Catholique de la Méditerranée, à la demande du Père Jean-Marc Aveline; c’est une joie de côtoyer des personnes de cette compétence, des prêtres, dont la mission est primordiale pour l’Église de notre temps : l’interreligieux.
 
Certes j’ai eu une vie « avant »! Enseignante dans l’Enseignement Catholique : un an à Paris, un an à Lyon, le reste à Marseille, au Cours Chaix. Présente au chalet depuis juillet 1950, premier séjour d’enfants. Et avant, encore, enfance et jeunesse, vie familiale, guerre, épreuves…Et rencontres d’hommes et de femmes, de prêtres, religieuses, laïcs.
 
Cette demande du service d’information m’entraîne à regarder en arrière. Il m’apparaît alors, clairement, combien certaines « rencontres » participent à ce que l’on devient, à ce qu’on découvre du monde, des autres, de soi aussi, et parfois accompagnent sur le chemin de La Rencontre, celle du « petit Jésus », du Christ, de Dieu Père !
 
J’en évoque quelques unes : à Paris, rencontre du Père Jean Danielou, et de ce qu’il était en 1951 : un précurseur. Je ne le savais pas, mais je buvais tout ce qu’il disait dans ces journées mensuelles du Cercle Saint Jean Baptiste ; rencontre de Chartres, la cathédrale de Péguy avec « sa flèche irréprochable et qui ne peut faillir » après 55 km de pèlerinage des étudiants (à pied bien sûr) ; rencontre du milieu ouvrier, célébrant dans un très modeste logement de la banlieue de Montreuil !

Puis le Cours Chaix, dirigé de main de maître par Mlle Cour, exigeante, sévère, polyvalente, puisque, aussi, elle est celle qui, avec le Père Eugène Auroy, curé de la paroisse, en juin 1950, est allée chercher une maison pour en faire une « colonie de vacances ». Pourquoi la Haute-Savoie ? Parce que l’oeil de l’artiste peintre qu’était le Père Auroy avait découvert, admiré et aimé le paysage harmonieux du lac d’Annecy dans son écrin de montagnes. La vieille ferme de ce hameau perdu sur les flancs de cet étrange rocher appelé « Dents de Lanfon » devint « Le Chalet » aménagé, agrandi, réaménagé, encore agrandi et toujours aménagé pour répondre aux normes toujours nouvelles ! Je ne savais pas en juillet 1950, jeune fille n’ayant qu’une modeste expérience de « colonie de vacances » que toute une partie importante de ma vie débutait ; je ne savais pas que l’amour des enfants qui germait en moi, allait s’épanouir en vivant avec eux, et avec les jeunes qui les encadraient, les richesses d’une vie en commun, de l’approche de la montagne et de la discipline qu’elle impose ; et aussi que le « aimez-vous les uns les autres… » qui commence par le respect mutuel, exige beaucoup d’oubli de soi, de disponibilité, d’attention permanente à ceux qui sont là !

Monitrice, comme on disait alors, puis sous-directrice, puis directrice… bref, le Chalet m’a vue dans ses murs de 1950 à 1989 ! c’est tout un livre qui pourrait être écrit sur ces années, cette foule d’enfants et de jeunes, qui venaient, revenaient, devenaient animateur, animatrice, directeur, directrice, lorsque le temps arriva de laisser la place. Quand on dit « Le Chalet » ou « au Chalet », il s’agit bien de cette maison rustique dans un hameau de montagne, mais aussi de la vie qu’on y mène, de la « famille » qu’on forme, des temps forts de prière, de célébration, vécus uniquement là pour certains…

Il faut dire que depuis octobre 1966, et ma présence à la paroisse, outre le Chalet dont le Père Duluc me laissait toute la responsabilité, j’approchais de plus en plus d’enfants et de jeunes par le catéchisme (nous avions bien à cette époque 180 enfants dans le primaire) et en participant aux temps forts de l’Aumônerie avec le Père Jourdan (80 filles pour la retraite de Profession de Foi en 5e !) et en animant un groupe d’ados au « 88 ».

Le Père Jourdan et moi, nous nous sommes connus l’année de son ordination : automne 1956 ; nous nous complétions : même souci pédagogique, même désir d’annoncer la Parole de Dieu, et d’en témoigner, sans imposer aux enfants, aux adolescentes (pas encore de mixité), aux jeunes qui les encadraient, des gestes religieux dépourvus de sens pour eux. Peu à peu, ces deux prêtres me donnaient leur confiance et me faisaient partager de plus en plus leur réflexion pastorale ; jusqu’au jour où, sous leur impulsion, le diocèse m’embaucha : assistante paroissiale, puis, permanente en pastorale. Bien sûr, les formations à suivre allaient de pair avec l’accroissement des responsabilités dans la paroisse, le secteur pastoral (au niveau de la catéchèse), voire du diocèse.
 
La paroisse vivait avec enthousiasme la mise en œuvre du Concile Vatican II. Le Conseil Pastoral, lui, était en place depuis longtemps ; une Équipe d’Animation Pastorale et de nombreux services se mettaient en place, dont celui de l’Information : jusque là le « bulletin » était l’affaire de quelques uns ; je le tapais à la machine (pas encore d’ordinateur). Avec l’arrivée de Jean-François Vincent l’année de son diaconat, puis ses premières années de ministère presbytéral, le « travail » s’amplifiait. Après coup, il me semble que dans ces années 80-95 l’Esprit soufflait très fort dans ces équipes, poussait à inventer des gestes, des rencontres, mettait en route des hommes et des femmes pour des engagements dans des services divers.
 
Il ne cesse de souffler, bien sûr ! Je parlais de la place des rencontres dans toute vie, dans ma vie ; je ne peux pas citer tous ceux qui ont marqué cette période ; pour moi, comme pour beaucoup d’autres, une rencontre a été très importante dans un moment difficile (eh ! oui, il y a eu des difficultés !), celle d’Isabelle Zerdab dont le regard amical et lucide m’a permis de redresser la barre. Il est si facile dans le feu de l’action de porter des jugements expéditifs, de bousculer des habitudes, sans mesurer la peine qu’on peut faire…chacun a son caractère avec ses côtés positifs et négatifs. Quelle grâce d’avoir été associée à cette mission ! j’ai découvert et vécu avec intensité l’Église, sa place dans ma vie, sa nécessité dans toute vie catholique, et me mis à l’aimer, envers et contre tout, à la servir de mon mieux dans les différents fonctions qui m’étaient données.

Quelle grâce, oui ! car accompagner des enfants et des jeunes, dont les questions font parfois vaciller nos certitudes, car chercher en équipe, avec des prêtres, des laïcs, comment mieux annoncer la Parole de Dieu, comment répondre à l’attente de ceux qui le cherchent, c’est se former soi-même, c’est approfondir sa connaissance du Seigneur, s’en approcher, c’est l’avoir pour compagnon…

                                                                                                      Propos recueillis par J.M Beaumier et J. Wolff

Notre thème d'année :
Faire communauté

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