Vous êtes conviés ce dimanche 9 mars 2025, à la fin de la messe, à un apéritif partagé.
Chacun est invité à apporter des produits si possible locaux et faits maison. Durant ce temps convivial, il sera proposé une présentation de la situation agricole de la région, porteuse de belles espérances agroécologiques.
L’équipe Laudato’Si de la paroisse a souhaité construire un sapin de Noël écologique, à partir de bois de récupération. L’idée est venue d’une réalisation observée l’année passée dans le Var dans une paroisse d’Hyères à l’église Ste Douceline. Le projet est ambitieux, aucun de nous n’est menuisier et pour la plupart pas bricoleur du tout. Amédée, l’artisan à l’origine de cette création, nous a généreusement prodigué de nombreux conseils et indiqué le mode d’emploi : « Il faut une base très stable, un touret par exemple, et partir bien droit avec une tringle à rideau de 3 mètres … ».
Un ami dans le secteur du bâtiment nous a prêté la perceuse. Des planches de meubles attendant une seconde vie ont été apportées. A défaut d’un touret, un tabouret fera l’affaire. Des palettes ont été ramassées dans la rue. Le samedi après-midi prévu pour lancer le chantier, il pleut à verse, rien ne se passe comme prévu, le découragement guette … mais finalement les guides de France sont là ainsi que quelques paroissiennes et de nombreux enfants dont l’enthousiasme joyeux est communicatif et nous fait retrouver la joie de l’Avent. Tout en partageant un goûter de Noël dans l’église composé de sablés de Noël et de clémentines, les apprentis menuisiers s’affairent dans un tintamarre ahurissant : ça tape du marteau, ça mesure, ça scie, ça perce. Et petit à petit le sapin commence à prendre forme.
Le dimanche suivant, après la messe, les travaux sont poursuivis : maintenant l’expérience permet d’être plus efficace, on sait comment s’y prendre. Les gestes sont plus surs. Des paroissiens qui ne s’y attendaient pas se retrouvent à scier des planches. Et en moins d’une heure, le sapin revêt déjà ses premières décorations, que tous sont invités à compléter.
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. »
Ayant comme références les encycliques laudato si’ et laudate deum, ainsi que la démarche Eglise verte, notre paroisse a initié des projets avec une approche volontairement inclusive : opération de ramassage de déchets dans le quartier en associant ses habitants ; affichage d’un arbre de vie pendant le carême permettant d’inscrire ses engagements ; projection des vidéos des « Arbres qui marchent » après la messe du dimanche, une fois par mois ; faire le lien avec d’autres initiatives des alentours.
De même, le projet de végétalisation de l’église avait ceci d’attrayant qu’il serait visible avec une contribution espérée au rafraichissement des environs et une dynamique de croissance progressive, à la manière de la conversion écologique que nous appelons de nos vœux et qui s’inscrit également dans le temps long.
L’espérance, c’est de continuer à placer sa confiance en Dieu et en son prochain quand les choses se trainent et semblent même sur le point de s’arrêter. Face aux aléas de la vie, comme le décès d’un proche, on relativise l’importance du projet de végétalisation, on prend le temps de la concertation avec l’équipe d’animation paroissiale, on essaye de ne pas sauter d’étapes – l’autorisation a bien été demandée à la Ville – et on finit par résoudre les dernières difficultés, parmi lesquelles récupérer à Pertuis les bacs pour les plantations, mais aussi tenir compte de l’emplacement où se gare le corbillard devant l’église. Nous voyons donc que ces sujets de végétalisation et de conversion écologique sont à la croisée de la vie et de la mort.
Au final, l’opération d’installation de la végétalisation était prévue pour le dimanche 8 septembre, mais les pluies ce jour-là ont induit un report d’une semaine de plus, permettant une fois encore de mieux nous préparer, jusqu’à cette belle journée ensoleillée du dimanche 15 septembre. Dans une belle dynamique collective, les bacs ont été remplis de terre, de terreau, de plants ; tandis que les enfants ont eu droit à un atelier de peinture de petits pots ; avant un petit apéro.
Comme dans la fable de la Fontaine, le lion en chacun de nous doit faire confiance au petit rat qui viendra nous délivrer des rats qui nous emprisonnent.
Proposé à toutes les paroisses et communautés locales, le label Église verte entend encourager, chez les acteurs chrétiens, une véritable conversion écologique.
Concrètement, cette initiative permet d’évaluer, accompagner et rendre plus visible l’engagement des acteurs chrétiens dans la démarche et, les années suivant son obtention, la poursuite de l’action dans un processus d’amélioration continue.
Il s’appuie sur l’animation d’un réseau labellisé d’acteurs engagés et sur le site internet www.egliseverte.org
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