L O A D I N G

Paroisse St Pierre - St Paul

Equipe du rosaire

Qu'est ce que le rosaire ?

Au sens strict, le chapelet est un "petit chapeau". Au Moyen Age, on avait coutume de couronner de roses les statues de la Vierge, chaque rose symbolisant une prière, d’où le mot de rosaire.

Cette prière à Marie est née peu à peu dans la piété de l'Église, pour ne se fixer dans sa forme définitive que vers 1500. Pourtant, dès le XIIe siècle, saint Bernard contribua à développer cette prière sous la forme naissante du chapelet ou du rosaire. Et saint Dominique, au siècle suivant, en répandit l'usage, prescrivant à ses religieux de porter un chapelet à leur ceinture.
La grande peste de 1349, qui ravagea tous les royaumes d'Europe, amena les foules à un surcroît de piété, qui contribua également à l'essor de la piété mariale. Et c'est en fait au siècle suivant que cette prière prit le nom de rosaire.

À l’origine, un rosaire comprenait 150 "Je vous salue Marie", qui rappellent les 150 Psaumes, et on a longtemps appelé le rosaire Psautier de Marie.

Les 150 "Je vous salue Marie" furent partagés en trois parties, en l'honneur de la Trinité. Puis chaque partie en cinq dizaines, chacune étant précédée d'un Notre Père et suivie du Gloire au Père ou Gloria, en l'honneur de la Sainte Trinité.

Le Rosaire est ainsi une forme de prière répétitive très simple, durant laquelle on médite sur la place de Marie dans le mystère du salut, pour s'y associer.

Cette prière en effet n'est pas pure répétition : elle est méditation, accueil du mystère de Dieu qui touche et rejoint nos vies.

Le chapelet ou le rosaire sont ainsi une méditation de l’Évangile, l'accueil pour le croyant de la vie du Seigneur. Dans la récitation du chapelet, chaque mystère est annoncé ou médité, et suivi d'une dizaine de Je vous salue Marie.

Le rosaire a longtemps compté quinze mystères, répartis en 3 séries : les mystères joyeux, douloureux et glorieux. En 2002, Jean-Paul II y a ajouté cinq nouveaux mystères : les mystères lumineux.

Responsable : Gisèle MATHERON