Concert Les Vallonés
Concert de Noël pour un toit : le 19 janvier à 15h à l’église Notre-Dame du Mont 13006 MARSEILLE Au profit de 100 pour un toit Cliquer sur l’image pour …
Pour l’année 2025, les prières et réflexions de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens ont été préparées par les frères et sœurs de la communauté monastique de Bose, dans le nord de l’Italie.
Cette année marque le 1700e anniversaire du premier concile œcuménique chrétien, qui se tint à Nicée, près de Constantinople, en 325 après Jésus Christ. Cette commémoration nous offre une occasion unique de réfléchir à la foi commune des chrétiens et de la célébrer, telle qu’elle est exprimée dans le Credo formulé lors de ce concile ; une foi qui, encore aujourd’hui, reste vivante et porte des fruits.
La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025 est une invitation à puiser dans cet héritage commun et à pénétrer plus profondément dans la foi qui unit tous les chrétiens.
Le Concile de Nicée Convoqué par l’Empereur Constantin, le Concile de Nicée réunit, selon la tradition, 318 pères, pour la plupart venus d’Orient. L’Église, à peine sortie de la clandestinité et de la persécution, commençait à découvrir combien il pouvait être difficile de partager la même foi dans les différents contextes culturels et politiques de l’époque. Trouver un accord sur le texte du Credo signifiait définir les fondements communs essentiels sur lesquels édifier des communautés locales se reconnaissant comme des Églises sœurs, chacune respectant la diversité de l’autre.
Au cours des décennies précédentes étaient apparus entre les chrétiens des désaccords qui parfois avaient dégénéré en de graves conflits. Ces différends portaient sur des questions aussi diverses que : la nature du Christ relatif au Père ; la question d’une date unique pour célébrer Pâques et son rapport avec la Pâque juive ; l’opposition à des opinions théologiques considérées comme hérétiques ; et comment réintégrer les croyants ayant abandonné la foi au cours des persécutions des années précédentes. Le texte approuvé du Credo utilisait la première personne du pluriel, « Nous croyons… ». Cette forme mettait l’accent sur l’expression d’une appartenance commune.
Le Credo était divisé en trois parties consacrées aux trois personnes de la Trinité, suivies d’une conclusion condamnant les affirmations considérées comme hérétiques. Le texte de ce Credo fut révisé et enrichi lors du Concile de Constantinople en 381 après J. C., où les condamnations furent supprimées. C’est la forme de la profession de foi que les Églises chrétiennes reconnaissent aujourd’hui comme Credo de Nicée-Constantinople, souvent simplement appelé Credo de Nicée.
De 325 à 2025 Bien que le Concile de Nicée ait décrété comment calculer la date de Pâques, d’ultérieures divergences d’interprétation ont conduit à ce que la fête soit fréquemment célébrée à des dates différentes en Orient et en Occident. Bien que nous attendions encore le jour où nous aurons à nouveau une célébration commune de Pâques chaque année, en l’année anniversaire de 2025, par une heureuse coïncidence, cette grande fête sera célébrée à la même date par les Églises d’Orient et d’Occident.
Au cours des dix-sept siècles qui se sont écoulés, la signification des événements salvateurs que tous les chrétiens célébreront le dimanche de Pâques, le 20 avril 2025, n’a pas changé.
La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens est l’occasion pour les chrétiens d’explorer à nouveau cet héritage vivant et de se le réapproprier en rapport avec les cultures contemporaines, qui sont encore plus diverses aujourd’hui que celles du monde chrétien à l’époque du Concile de Nicée.
Vivre ensemble la foi apostolique aujourd’hui n’implique pas de rouvrir les controverses théologiques de l’époque, qui se sont poursuivies au cours des siècles, mais plutôt de relire, dans la prière, les fondements scripturaires et les expériences ecclésiales qui ont conduit à ce Concile et à ses décisions.
Le Jubilé de 2025, année sainte que j’ai voulu consacrer au thème «Pèlerins de l’espérance», est une occasion propice pour réfléchir sur cette vertu chrétienne fondamentale et décisive. Surtout à une époque comme celle que nous vivons, où la troisième guerre mondiale en morceaux qui se déroule sous nos yeux peut nous amener à adopter des attitudes de sombre découragement et de cynisme mal dissimulé.
L’espérance, en revanche, est un don et une tâche pour chaque chrétien. C’est un don parce que c’est Dieu qui nous l’offre. Espérer, en effet, n’est pas un simple acte d’optimisme, comme lorsque nous espérons parfois réussir un examen à l’université («Espérons de réussir») ou que nous espérons le beau temps pour une promenade à la campagne un dimanche de printemps («Espérons qu’il fasse beau temps»). Non, espérer, c’est attendre quelque chose qui nous est déjà donné: le salut dans l’amour éternel et infini de Dieu. Cet amour, ce salut qui donne saveur à notre vie et qui constitue la charnière sur laquelle le monde reste debout, malgré toutes les méchancetés et les turpitudes causées par nos péchés d’hommes et de femmes. Espérer, c’est donc accueillir ce don que Dieu nous offre chaque jour. Espérer, c’est savourer l’émerveillement d’être aimé, recherché, désiré par un Dieu qui ne s’est pas enfermé dans ses cieux impénétrables, mais qui s’est fait chair et sang, histoire et jours, pour partager notre sort.
L’espérance est aussi une tâche que les chrétiens ont le devoir de cultiver et de mettre à profit pour le bien de tous leurs frères et sœurs. Il s’agit de rester fidèle au don reçu, comme l’a justement souligné Madeleine Delbrêl, une Française du XXe siècle qui a su porter l’Évangile dans les périphéries, géographiques et existentielles, du Paris du milieu du siècle dernier, marqué par la déchristianisation. Madeleine Delbrêl a écrit: «L’espérance chrétienne nous donne comme place cette étroite ligne de crête, cette frontière où notre vocation exige que nous choisissions, chaque jour et à chaque heure, d’être fidèles à la fidélité de Dieu pour nous». Dieu nous est fidèle, notre tâche est de répondre à cette fidélité. Mais attention: cette fidélité, ce n’est pas nous qui l’engendrons, c’est un don de Dieu qui agit en nous si nous nous laissons modeler par sa puissance d’amour, l’Esprit Saint qui agit comme un souffle d’inspiration dans nos cœurs. Il nous appartient donc d’invoquer ce don: «Seigneur, accorde-moi de t’être fidèle dans l’espérance».
J’ai dit que l’espérance est un don de Dieu et une tâche pour les chrétiens. Et vivre l’espérance exige une «mystique des yeux ouverts», comme l’appelait le grand théologien Joseph-Baptiste Metz: savoir discerner partout les preuves de l’espérance, l’irruption du possible dans l’impossible, la grâce là où il semblerait que le péché ait érodé toute confiance. Il y a quelque temps, j’ai eu l’occasion de dialoguer avec deux témoins exceptionnels de l’espérance, deux pères: l’un israélien, Rami, l’autre palestinien, Bassam. Tous deux ont perdu leurs filles dans le conflit qui ensanglante la Terre Sainte depuis de trop nombreuses décennies. Pourtant, au nom de leur douleur, de la souffrance ressentie à la mort de leurs deux petites filles -Smadar et Abir- ils sont devenus amis, voire des frères: ils vivent le pardon et la réconciliation comme un geste concret, prophétique et authentique. Leur rencontre m’a apporté beaucoup, beaucoup d’espoir. Leur amitié et leur fraternité m’ont appris que la haine, concrètement, peut ne pas avoir le dernier mot. La réconciliation qu’ils vivent individuellement, prophétie d’une réconciliation plus large et plus vaste, est un signe invincible d’espérance. Et l’espérance nous ouvre à des horizons impensables.
J’invite chaque lecteur de ce texte à faire un geste simple mais concret: le soir, avant de vous coucher, en repassant les événements que vous avez vécus et les rencontres que vous avez faites, partez à la recherche d’un signe d’espérance dans la journée qui vient de s’écouler. Un sourire de quelqu’un que l’on n’attendait pas, un acte de gratuité observé à l’école, une gentillesse rencontrée sur le lieu de travail, un geste d’aide, même minime: l’espérance est bien une «vertu d’enfant», comme l’a écrit Charles Péguy. Et nous devons redevenir des enfants, avec leur regard étonné sur le monde, pour le rencontrer, le connaître et l’apprécier. Entraînons-nous à reconnaître l’espérance. Nous pourrons alors nous émerveiller du bien qui existe dans le monde. Et notre cœur s’illuminera d’espérance. Nous pourrons alors être des phares de l’avenir pour ceux qui nous entourent.
Massimo Naro est prêtre du diocèse de Caltanissetta, en Sicile.
Spécialiste du patrimoine artistique et religieux sicilien, il enseigne à la Faculté théologique de Sicile de Palerme et dans diverses institutions d’enseignement supérieur, et collabore à de nombreuses revues sur des questions liees aux relations entre la théologie et la spiritualite chretienne, la litterature, l’art, les religions, la politique et les politiques sœiales.
Il a été nommé le 1er novembre 2023 membre ordinaire de l’Académie pontificale de théologie .
Dialogue, réciprocité, fraternité mais aussi miséricorde, synodalité, amour : l’enseignement du pape François se distingue par quelques termes significatifs, autant de clés de compréhension avec lesquelles il interprète le monde d’aujourd’hui, le changement d’époque dont nous sommes témoins et les défis qu’il représente pour la réflexion théologique, la pratique pastorale et l’expérience croyante.
Tissés ensemble, les paroles et les gestes de François constituent la chaîne et la trame d’une sorte de tapisserie dont l’extension se révèle de plus en plus vaste et englobante, incorporant avant tout la réalité ecclésiale, mais dépassant aussi les frontières de l’Église elle-même et donc montrant une portée universelle, enrichie par des implications œcuméniques, interreligieuses, culturelles, sociales et politiques.
En son cœur se distingue un fait relationnel particulier qui, sur l’horizon de l’agapé, se traduit par une « mystique du vivre ensemble », c’est-à-dire le fait de se soutenir.
Préface de «L’espérance est une lumière dans la nuit»
une anthologie des méditations du Pape François
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