Nous sommes la foule d’aujourd’hui, celle qui reconnaît en Jésus le Messie promis. Que notre acclamation soit sincère : engageons-nous à nouveau envers le Christ en lui redisant aujourd’hui notre foi.
Marc demeure sobre et direct en n’insérant que deux citations de l’Écriture, celle sur la dispersion des disciples et celle du cri de Jésus sur la Croix. Au cours des deux procès qu’on lui fait, Jésus demeure plutôt silencieux. Le portrait des disciples est désolant : Judas livre Jésus aux soldats romains ; les proches de Jésus ne le soutiennent pas dans sa prière ; Pierre renie Jésus trois fois et, finalement, aucun des Douze n’accompagne Jésus jusqu’à la Croix. Seules des femmes suivent Jésus jusqu’au bout. Dans le camp adverse, les procès juif et romain ne sont qu’un simulacre de justice. La mort de Jésus est une injustice flagrante. Ironiquement, seul un centurion romain émet une profession de foi aussitôt après la mort de Jésus : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu. »